Sécurité
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Violences faites aux femmes durant le confinement : il ne faut jamais renoncer…

Ce mercredi 22 avril, le ministre de l’Intérieur, Peter De Crem vient d’annoncer lors d’une commission où je le reinterpellais sur les violences intra familiales qu’il allait ENFIN, prendre des initiatives, une circulaire à destination des zones de police pour demander une vigilance accrue sur ces violences inacceptables et qui se passent à huis-clos.

Revenge porn et diffusion d’images à caractère sexuel : enfin une législation pour protéger les victimes

C’est dans un contexte très particulier que ce jeudi 16 avril à la Chambre nous avons voté ma proposition de loi sur le Revenge Porn, une proposition qui prend d’autant plus son sens en cette période de confinement qui nous pousse à utiliser davantage les outils numériques et malheureusement aussi une période durant laquelle nous constatons une forte augmentation des violences et de la cybercriminalité et qui amplifie encore toutes les fragilités.

Violences conjugales pendant le confinement : STOP!

Comme les associations de terrain qui s’occupent de cette problématique, je suis particulièrement inquiète et préoccupée par l’augmentation des appels à l’aide (entre 25 et 30 % d’appels et de demandes d’aide supplémentaires par rapport à une période plus ordinaire).

Combattre la diffusion d’images à caractère sexuel non consentie, une urgence

Ma proposition de loi vise 2 objectifs :

Sanctions : L’auteur de la diffusion risque jusqu’à 5 ans de prison en plus d’une amende pouvant aller jusqu’à 10 000€ s’il y a une intention malveillante, faire du mal à la victime. se venger ou s’il y a un but de lucre, économique.
Retrait des images : Une procédure judiciaire oblige tous les éditeurs, diffuseurs et les opérateurs et à mettre tous les moyens nécessaires pour faire retirer les images ou les rendre invisibles dans les 6 heures. Ils refusent ?Ils risquent de 200 à 15000€ d’amende