Intérieur
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L’affaire Chovanec, je réclame des auditions

C’est au terme de plus de 4h de commission conjointe Justice/ Intérieur ce mercredi 27 août que nous apprenons avec stupéfaction que Jan Jambon, ministre de l’Intérieur en 2018 avait été, malgré ses affirmations contraires depuis quelques jours, mis au courant dès juillet 2018 de la mort tragique de Joseph Chovanec, ce ressortissant slovaque décédé à l’aéroport de Charleroi dans des circonstances inacceptables. Il ressort aussi de ces auditions et de nos nombreuses questions que la hiérarchie de la police fédérale avait été mise au courant également.

Proposition de loi modifiant l’arrêté royal du 10 novembre 2012 déterminant les conditions minimales de l’aide adéquate la plus rapide et les moyens adéquats et visant à rendre plus flexibles les règles en matière de l’aide adéquate la plus rapide

Grâce à cette proposition de loi, je souhaite rendre plus flexibles les règles lorsqu’il s’agit de fournir une assistante rapide et adéquate en autorisant les services de secours de la sécurité civile à rassembler les moyens adéquats sur les lieux de l’intervention et non pas uniquement au moment du départ.

Protection civile : le gouvernement fédéral doit revoir sa copie !

Le personnel a été malmené dans cette réforme et la localisation et la restructuration des bâtiments ne correspondent pas aux attentes de terrain. Cette résolution demande donc au gouvernement de revoir cette réforme pour que la Protection Civile puisse jouer son rôle d’appui de première ligne avec du personnel formé et en suffisance.

Un plan d’urgence de lutte contre les violences faites aux femmes.

Enfin…devrais je dire ! Depuis le début du confinement , nous n’avons eu de cesse de mettre sur la table des propositions concrètes et praticables pour tenter de protéger au mieux les victimes particulièrement vulnérables en cette période de confinement sans véritable réponse des nombreux ministres en charge de cette question cruciale.

Malaise dans la police

Des policiers à bout, des manques d’effectifs criants, de matériel, du travail sous pression, des suicides, des burn out, des violences à leur égard…
Mais aussi des faits de harcèlement moral et sexuel particulièrement graves . Sur ce dernier point, j’aurai l’occasion d’y revenir avec l’idée précise que ces faits ne peuvent rester sans réponse sinon c’est sur une profession dans son ensemble qu’on jette l’opprobre et des victimes qui restent seules dans leur détresse.