Investir dans une vision positive de la santé demande de réduire les inégalités sociales de la santé et d’améliorer la santé de tous. La concrétisation de cette vision nécessite un investissement constant à long terme. Les résultats seront structurels et accroîtront la capacité de résilience aux crises de toute la population. Investir dans les soins de santé permet de mieux guérir, sauver des vies, retrouver la santé, mais investir plus dans les soins de santé ne va fondamentalement pas réduire les inégalités sociales de santé sur le long terme. Ce sont des objectifs distincts, mais complémentaires, qu’il s’agit de soutenir tous deux avec autant de détermination. Nous faisons de la santé notre première priorité.
Prévenir avant de devoir guérir : Mesurons l’impact sur la santé de toutes les politiques
Nous souhaitons privilégier une politique de santé axée sur la prévention. Il est impératif d’agir sur tous les facteurs de la santé en ayant une approche transversale à l’ensemble des politiques publiques.
0,2 % de la part du PIB est consacrée annuellement à la promotion et à la prévention de la santé alors que 1€ investi dans la promotion et la prévention permet d’économiser 4€ en soins de santé.
20%, c’est la réduction des coûts pour les quatre pathologies (AVC, diabète de type 2, insuffisance cardiaque et cancer) grâce à la prévention. En chiffres absolus, cela signifie qu’après quelques années, il y aura une diminution de près de 5 milliards d’euros des dépenses en soins de santé, moins d’allocations et une productivité accrue.
Nous voulons que le financement accordé aux politiques de promotion de la santé et de prévention soit doublé et augmenté avec le PIB.
Augmenter le montant alloué à la promotion et prévention permet d’améliorer la qualité de vie et de faire des économies en soins de santé.
Revalorisons le personnel soignant et assurons un médecin pour chacun en supprimant les quotas INAMI
Nous voulons que chaque citoyen puisse être suivi de manière régulière par un médecin généraliste et avoir accès, dans un délai raisonnable, à un spécialiste lorsque cela est nécessaire pour sa santé et se soigner. Nous souhaitons également renforcer la qualité des soins en augmentant le nombre d’infirmiers grâce à la mise en place d’un plan d’attractivité et de rétention.
Nous voulons la suppression des quotas de numéros INAMI octroyés aux médecins et dentistes formés en Belgique. Nous voulons supprimer le concours à l’entrée des études. Les mesures de soutien à l’installation de médecins généralistes, spécialistes et de dentistes sur l’ensemble du territoire dans les communes en pénurie seront renforcées. Les communes en pénurie seront, notamment invitées à mettre à disposition une infrastructure où le médecin pourrait exercer sans payer de loyer pendant 5 ans.
La pénurie de soignants a pour conséquence que les hôpitaux doivent fermer des lits voire des services entiers. La pénurie actuelle d’infirmiers risque de se renforcer encore à l’avenir en raison d’un nombre trop faible de jeunes qui entament cette formation et d’un nombre important d’infirmiers qui décident de quitter la profession.
Nous voulons mettre en œuvre un plan d’attractivité et de rétention d’infirmiers et d’aides-soignants sera mis en œuvre pour encourager de nombreux jeunes à se former à ces professions et soutenir les professionnels en place pour éviter qu’ils quittent la profession. Ce plan comprend une revalorisation financière, l’augmentation des normes d’encadrement, la reconnaissance des spécialisations, une augmentation du personnel de soutien, des aménagements de fin de carrière et la reconnaissance de la pénibilité du métier pour la pension.
Je m’engage pour une société qui prend soin.
Vanessa MATZ Députée Fédérale, 1ère à la Chambre Liste 6 Les Engagés province de Liège
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