La deuxième vague liée à la propagation du coronavirus engendre une hausse importante d’hospitalisations. Aussi, les infrastructures hospitalières commencent à manquer cruellement de personnel soignant (infirmier, aide-soignant, médecins, etc.).
Pour remédier à la pénurie de personnel, certains hôpitaux envisagent un plan B. C’est ainsi que le CHU de Liège demande au Gouvernement d’engager du personnel soignant étranger qualifié qui serait prêt à travailler mais qui ne dispose pas de titre de séjour.
Cela concerne des étrangers diplômés en Belgique et dont les compétences médicales correspondent donc aux exigences de nos établissements hospitaliers.
En outre, résidant généralement en Belgique depuis plusieurs années, ils parlent une des 3 langues nationales.
Les Régions seraient prêtes à octroyer l’autorisation de travail mais sont dans l’attente d’une décision du fédéral en ce qui concerne le droit au séjour.
Il n’existerait à priori aucune barrière pour faire de ce dossier un dossier « win win ».
Monsieur le secrétaire d’Etat,
- A situation exceptionnelle, mesure exceptionnelle. Les hôpitaux cherchent une solution et nous devons prendre au sérieux leur demande et donner une réponse rapide.
Par ailleurs, l’accord du gouvernement est peu loquace en ce qui concerne la migration économique. Je note cependant ceci : « En collaboration avec les entités fédérées, le Gouvernement cherchera à attirer des talents étrangers par le biais de la migration économique et académique, en veillant à éviter la fuite des cerveaux ».
Avant de tenter d’attirer des étrangers qualifiés dans notre pays, nous devrions d’abord pouvoir travailler avec une manne de gens qualifiés qui résident déjà dans notre pays. Comment comptez-vous permettre à ces personnes de venir en aide aux hôpitaux ?
Un assouplissement des règles en vue d’octroyer le permis unique à ce groupe-cible est-il à l’étude ?
- La Banque nationale de Belgique vient de sortir une étude dans laquelle elle pointe la nécessité pour notre pays de renforcer l’intégration les personnes immigrées dans le marché du travail. La Belgique serait un très mauvais élève à ce sujet. Comment comptez-vous y remédier ?