Le 23 mars dernier, à l’issue du CODECO qui annonçait un nouveau tour de vis, le ministre Clarinval annonçait que tous les commerces jugés non-essentiels toucheraient le double droit passerelle, y compris ceux qui pouvaient ouvrir sur rendez-vous.
Une semaine, c’était la douche froide pour ces derniers puisque le ministre a ravalé ses promesses.
Avec Catherine Fonck, nous avons toutes deux interpellé le gouvernement en commission ce mardi et l’ont appelé à revoir sa décision.
Pour ma part, c’est à l’occasion du débat sur l’ajustement budgétaire que j’ai eu la confirmation que le gouvernement n’avait pas avalisé le double droit passerelle pour les commerces ouverts sur rendez-vous.
Catherine Fonck a, quant à elle, interrogé le ministre Clarinval en commission des Affaires sociales cette après-midi. Celui-ci confirme qu’il n’y aura pas de double droit passerelle sauf si les commerces ferment complètement et prouvent qu’ils ne peuvent pas travailler sur rendez-vous.
Les statistiques de ce week-end montrent qu’une ouverture sur rendez-vous a fait chuter jusqu’à 85% le chiffre d’affaires. Il faut donc que le gouvernement soit totalement déconnecté de la réalité pour considérer que les commerces ouverts sur rendez-vous fonctionnent comme s’ils étaient normalement ouverts.
Alors que le Premier ministre avait annoncé que les mesures sanitaires renforcées seraient accompagnées du soutien nécessaire, force est de constater que c’est tout le contraire qui se passe dans les faits.
Une nouvelle fois, des promesses en l’air ont été faites à un secteur déjà aux abois et qui a connu plusieurs fermetures depuis un an. Il s’agit d’un coup supplémentaire porté à la crédibilité de ce gouvernement et surtout une terrible gifle infligée aux commerçants déjà fortement en difficulté…