Questions orales
Questions orales

L’agrandissement des zones de police

Il faudra donc évidemment calibrer et être juste par rapport au projet. Qu’il y a ait un accompagnement et une incitation financière pour certaines qui voudraient passer le pas et qui n’osent pas le faire pour l’instant, oui évidemment. Mais je pense que décliner cela sur l’ensemble du territoire n’est pas nécessaire à ce stade. Ce n’est pas demandé, ni souhaité, ni souhaitable. Je vous remercie

La détention en centre fermé d’une accueillante extrascolaire de Chastre

Nous continuerons, avec d’autres, à nous battre pour que cela soit plus clair, parce que c’est aussi cela qui est source d’extrémisme. Cette opacité nourrit le sentiment de l’extrême droite. Si à un moment donné les choses sont claires, on sait à quoi s’en tenir et on ne joue pas sur les peurs et les craintes d’une partie de la population. On ne joue pas sur les sentiments de repli que certains éprouvent. Voilà ce pour quoi nous nous battrons au cours des mois à venir.

La mise en œuvre de la résolution européenne face aux exactions de l’Iran

Je ne comprends pas non plus pourquoi il n’y a pas une décision de moratoire tout simplement, pas un moratoire ad vitam aeternam mais de trois mois qui permettrait à tout le moins à ces personnes de fouiller davantage leur dossier et d’avoir des preuves complémentaires des menaces qu’elles subissent.

L’attaque à l’arme blanche dans le métro Schuman à Bruxelles

Nous n’éviterons pas, dans un avenir proche, un débat sur une réforme de ces services et sur la manière de donner le temps nécessaire à l’appréciation de l’état et de la situation d’une personne. Un groupe de travail avait préconisé une forme de détention préventive médicale pendant 48 heures, en tout cas le temps de trouver une place disponible dans un service et de pouvoir faire l’évaluation psychiatrique de la personne. Nous devons vraiment faire un focus sur cet aspect qui, comme les chiffres l’ont rappelé, est en constante augmentation.

La rénovation urgente du palais de justice de Verviers

Enfin, le taureau est pris par les cornes. Il s’agit toutefois encore et toujours d’un manque d’anticipation par rapport à un bâtiment qui comporte un certain nombre de problèmes de salubrité qui ne datent pas d’hier. Je ne peux donc qu’inciter la Régie des Bâtiments et vous-même à suivre ce dossier de très près, puisqu’apparemment, vous êtes beaucoup sollicité sur ce dernier, et de faire au plus vite pour que les acteurs du monde judiciaire, qui à l’instar de la police se sentent souvent délaissés au vu des moyens qui leur sont dévolus en termes de recrutement et d’équipement, puissent à tout le moins retrouver la confiance dans les institutions et le pouvoir politique sur le fait que, pour le gouvernement, l’exercice de leurs missions en toute sécurité et en toute sérénité est une vraie priorité.

La Police Judiciaire Fédérale de Liège

Je ne peux que regretter une nouvelle fois «la lenteur à la détente» sur ce dossier et le fait que les agents soient dans une situation qui était, malheureusement, connue auparavant et qu’on n’a pas suffisamment anticipée– même si maintenant, les choses semblent être lancées et que les agents pourront, je l’espère, dans les mois qui viennent, occuper de nouveau les bâtiments en toute sécurité.

Le drame d’Ougrée, l’absence d’inscription au casier judiciaire et le suivi de la probation

Dès lors, je vous avoue que la réponse, qui ne devrait pas être ponctuelle, mais plus structurelle à un tel problème ne me semble pas correspondre à celle que vous m’avez apportée. Bien évidemment, ce n’est pas simple, car il ne suffit pas de dire: « Y a qu’à, il faut que… » Toujours est-il que je ne vois pas en quoi ces initiatives vont améliorer le système et, surtout, éviter la répétition d’un tel drame. Est-ce à dire que, si l’individu avait été effectivement suivi, les choses ne se seraient pas passées ainsi? Nous ne le savons évidemment pas. Il ne s’agit pas de tirer des conclusions hâtives.