Le rapport du Comité P sur l’attentat du 16octobre 2023
Interpellation en séance plénière du 4 avril 2024 Vanessa Matz (Les Engagés): Madame la ministre, nous voilà à nouveau avec beaucoup de questions par rapport …
Interpellation en séance plénière du 4 avril 2024 Vanessa Matz (Les Engagés): Madame la ministre, nous voilà à nouveau avec beaucoup de questions par rapport …
En bref, cet accord : – augmente la fracture numérique; – porte atteinte aux droits et libertés des citoyens d’avoir accès à leur argent; – est un pas de plus vers la suppression du cash; – fragilise davantage les personnes les plus précarisées.
Depuis plusieurs mois, les hauts magistrats et fonctionnaires de la police demandent 35 millions complémentaires pour la police judiciaire fédérale. Sur un budget au niveau de la police fédérale de 1 milliard et sur un budget de la Police judiciaire estimé à 305 millions . C’est-à-dire, je l’ai dit lors des auditions, PEANUTS !
Cela fait des mois que nous dénonçons cet état de fait que plusieurs hauts magistrats et responsables de la police ont déjà largement mis en évidence via les médias . Ce sont des choix dans les poursuites qui sont opérés par la justice faute d’enquêteurs, cela n’est pas acceptable.
Avec votre Code Pénal sexuel et la manière dont vous traitez la prostitution exposant les victimes à de l’exploitation, les auteurs à de l’impunité et des services de police encore plus démunis en moyens et en possibilité d’enquêter, vous ne donnez pas à l’Etat sa mission d’assurer la sécurité et le respect des droits de chacun.
Madame la ministre, la semaine dernière, j’interrogeais le ministre de la Justice sur le cri d’alarme lancé par le président du Collège des procureurs généraux, un des plus hauts magistrats de ce pays. Il disait qu’il ne pouvait plus suivre certaines affaires faute de moyens dévolus à la police judiciaire fédérale. Votre collègue de la Justice nous a répondu un certain nombre de choses et nous devions vous interroger hier en commission de l’Intérieur sur cette question cruciale mais le temps dévolu aux questions ne l’a pas permis.
Madame la présidente, madame la ministre, ce n’est évidemment pas de gaieté de cœur que, ce soir, on vous fait revenir pour solliciter une interpellation. Si tel est le cas, c’est qu’il y a véritablement urgence. On vous le disait déjà au mois de septembre. On vous l’a répété lors d’une autre séance et on vous l’a encore répété au travers d’une interpellation en octobre dernier. Demain, cela fera six mois.
Nous continuons à demander une régularisation individuelle des dossiers, mais avec des critères connus, pour que les personnes puissent décider de s’inscrire ou non dans cette procédure. C’est ce que nous demandons. Nous ne demandons pas des régularisations de masse.
Vanessa Matz (cdH) : Madame la présidente, madame la ministre, je reviens encore sur le dossier de la gestion des inondations en région liégeoise. Ces inondations terribles ont coûté la vie à plusieurs dizaines de personnes et ont plongé des milliers de personnes dans un désarroi profond. J’habite dans cette région et j’ai des contacts réguliers avec des associations, des sinistrés, des bénévoles. Il n’y a plus beaucoup d’espoir, l’hiver est presque là et de nombreuses familles vivent dans des conditions indignes d’un État de doit.