A l’heure d’écrire ces quelques lignes, les gouvernements de ce pays n’ont toujours pas pris la mesure du cataclysme, je pèse mes mots, qui s’abat sur les citoyens les plus vulnérables, oui, mais pas seulement, aussi sur la classe moyenne, les indépendants, les entreprises, les associations…
Les prix exorbitants de l’énergie, des matières premières, des produits de base, l’augmentation du coût de la vie broient bon nombre de ménages qui ne savent plus faire face et la réponse politique reste bien trop timide.
A quand une plafonnement national du prix du gaz sans attendre l’Europe qui traîne des pieds ? A quand une réforme fiscale qui diminue les charges qui pèsent sur le travail et taxe davantage les revenus du capital et les profits colossaux engendrés par les multinationales qui profitent des différentes crises ?
A quand une stratégie qui n’a qu’un objectif, l’intérêt général au lieu de ce cirque permanent des différents partenaires du gouvernement qui se chamaillent et s’écharpent publiquement via les réseaux sociaux pour tirer la couverture électorale à eux. Quelle indécence !
Depuis des mois, nous proposons des mesures fortes pour soulager les ménages, les entreprises, les indépendants.
Depuis des mois, nous demandons des moyens complémentaires pour la police et la justice notamment dans le cadre de la lutte contre la grande criminalité et les mafias de la drogue. Actuellement, faute d’enquêteurs suffisants, des enquêtes ne savent pas être menées : c’est notre Etat de droit qui est en jeu. Et des sommes colossales qu’on laisse aux mains de ces criminels alors qu’elles seraient bien nécessaires pour soulager la population.
La récente présentation de la déclaration de politique générale par le Premier Ministre n’a pas été de nature à apaiser nos inquiétudes. Le gouvernement n’a rien trouvé de mieux que de diminuer les dépenses relatives aux soins de santé, toucher aux congés parentaux, faire des promesses de milliards notamment dans le rail… à coups de slogans, de promesses sans lendemain.
Comme « Engagé.e.s », nous avons à cœur de mener une opposition constructive, de faire bouger les lignes avec un seul curseur, celui du bien commun.
C’est cet engagement-là, celui de la dignité irréductible de chacun et de chacune, qui nous est chevillé au corps et au cœur.
Vanessa MATZ